Lors d’un incendie de forêt de très grande superficie et de très grande intensité, il n’est pas rare que les autorités du ministère des Ressources naturelles et des Forêts ( MRNF ), en collaboration avec la SOPFEU et les partenaires de la sécurité publique, décrètent une interdiction d’accès en forêt sur les terres du domaine de l’État et la fermeture des chemins forestiers et ce, afin d’assurer la sécurité de la population concernée et de permettre à la SOPFEU de mener ses opérations de suppression de l’incendie efficacement.
Lorsque le MRNF et ses partenaires jugent que la situation est suffisamment sécuritaire, il arrive que le territoire soit rouvert à la circulation bien avant l’extinction finale de l’incendie. On permet alors aux résidents et aux villégiateurs d’accéder au site d’un incendie de forêt, notamment pour constater l’état de leur chalet ou habitation.
Il s’agit toujours d’un feu en activité. Des fumées, des points chauds et même des flammes peuvent être présents dans certains secteurs. C’est tout à fait normal à ce stade de l’incendie. La SOPFEU garde l’œil ouvert et continuera d’assurer la sécurité du territoire. Cependant, il vaut mieux éviter ces secteurs et être très prudent. | |
Un feu toujours actif peut générer de la fumée, particulièrement en période de beau temps. Cela peut rendre la visibilité plus difficile dans certains secteurs. Il faut demeurer très prudent particulièrement sur la route ; | |
Beaucoup d’équipements ont été déployés sur le terrain par la SOPFEU, notamment des pompes, des tuyaux, des pluviomètres, etc. | |
De nombreux hélicoptères travaillent sur le feu. Des endroits pour permettre leur atterrissage ont été aménagés. | |
Il peut y avoir des largages d’eau par hélicoptère et avion-citerne. | |
Les arbres et leurs racines ont pu être endommagés par le feu. Cela peut rendre ces arbres instables. Le vent et les chocs peuvent les faire tomber. | |
Un site d’incendie est très sec et le niveau d’inflammabilité y est très élevé. Il faut redoubler de prudence afin d’éviter tout comportement susceptible d’allumer un nouvel incendie ( cigarettes, feux de camp, brûlage de rebuts, VTT, etc. ) ; | |
Rappelons que l’interdiction de vol ( NOTAM ) demeure en vigueur sur le territoire d’un incendie en activité pour ne pas nuire aux activités aériennes de la SOPFEU ; | |
Enfin, lorsqu’un drone est aperçu dans le périmètre des opérations de la SOPFEU, toutes les opérations aériennes sont arrêtées, et ce, jusqu’à son départ. La réglementation aérienne canadienne concernant le vol libre stipule que les drones doivent être à au moins 9 km d’une zone de catastrophe, dont un incendie de forêt, sous peine d’une amende. |
Évidemment, lors d’un grand incendie, des chalets et des habitations peuvent avoir été endommagés. Avant d’entreprendre des travaux de nettoyage et de reconstruction, il est important de s’informer auprès des autorités locales ( communautés, ZEC, municipalités, MRC, etc. ). Il est préférable d’attendre de connaître les options disponibles avant de débuter les travaux de nettoyage, et ce, afin de gérer les matières résiduelles de la façon la plus efficace possible, conformément aux lois en vigueur.
La SOPFEU a délimité des «Zones à risque » où, bien qu’elles ne soient pas interdites d’accès, il n’est quand même pas recommandé de s’y aventurer si ce n’est pas nécessaire. Dans ces zones, des opérations de suppression sont toujours en cours et les feux ne sont pas maitrisés. Il peut arriver également que ces zones soient définies seulement en raison de prévision de fumées pouvant apparaître.
On peut consulter la carte interactive de la SOPFEU pour visualiser ces zones (dans le menu situé à gauche de la carte, sélectionner « zone à risque » dans la section « Restriction en vigueur »).
Urgence Québec: Sachez quoi faire avant, pendant et après un feu de forêt
Croix-Rouge: Guide sur le rétablissement à la suite d’un feu de forêt